
Qui sommes nous ?
Notre but
Cette association a pour but, notamment, et sans exhaustivité, de :
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Renforcer les échanges culturels, artistiques et sportifs de toutes sortes entre la France, l'Union Européenne, et le Mexique en particulier, (Théâtre, littérature, musique, danse, cinéma, audiovisuel, peinture, photographie, artisanat, textile, culinaire, cette énonciation n'étant pas limitative), mais aussi l'Amérique latine en général, en privilégiant néanmoins les actions au sein de la région Sud Provence Alpes Côte D’Azur dans laquelle se trouve sons siège.
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Créer, accueillir, promouvoir des spectacles vivants de tous genres et pour tous publics.
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Développer les échanges en utilisant les nouvelles technologies.
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Proposer des interventions scolaires et universitaires pendant le déroulement des projets.
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Organiser des échanges universitaires internationaux au travers des stages, des formations et de séjours.
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Concevoir et exploiter des produits artistiques et artisanaux
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Créer des ateliers, organiser des stages, des rencontres, des résidences d'artistes.
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Gérer, administrer et créer des événements.
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Développer des projets en relation avec la protection de l’environnement
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Développer des projets humanitaires et caritatifs.
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toutes actions ou objets connexes, annexes ou relatifs, ayant pour but de développer, coopérer, participer ou favoriser de près ou de loin et par les moyens adaptés à l'objet social.
L’Association des Cultures Franco Mexicaines (ACFM) est née en 2000 de l’inspiration de son président de l'époque Yvan Romero qui décide de créer une structure qui lui fera raconter et partager (ses) deux pays.
Renforcer les liens culturels et artistiques à travers des projets d’intérêt social et culturel est un des buts fondamentaux de l’association qui met un point d’honneur à penser et créer des projets permettant la rencontre de deux savoirs, deux traditions, mexicaine et française, à la fois riches, complexes et différentes.
Basée à Marseille puis à Barcelonnette et opérant dans toute la France et au Mexique, l’association organise des projets socioculturels divers et attrayants touchant un public large et intergénérationnel.

LA GÉNÉSE
"La Cucaracha! La Cucaracha! ya no puede caminar..."
Qui, dans l'hexagone n'a pas chanté ou entendu chanter cet air sans savoir, peut-être, qu'il s'agit d'un vieux refrain de la Révolution mexicaine? Une autre mélodie mexicaine "Besame, besame mucho" qui a souvent et longtemps été entendue et, dernièrement, "Cielito lindo" que connaissent tous ceux qui sont allés vivre un peu de l'aventure mexicaine. Qui ne connaît la gloire mexicaine du jour, Santana.
Bien sûr, on ne peut passer sous silence les fameux Mariachis (mot provenant du français "mariage") qui accompagnent toutes les fêtes, de même, que dire de la célèbre et traditionnelle "bamba" de Veracruz que l'on danse toujours avec autant d'entrain?
Et au Mexique, combien de générations ont fredonné ou chanté "La vie en rose", "C'est Si bon..", "Non, rien de rien..." qui conserve de nombreux fans, "Et Maintenant…", entre bien d'autres, les tubs français des dernières années remportent à leur tour beaucoup de succès auprès des jeunes générations.

Les liens qui rapprochent le Mexique et la France sont séculaires. C'est surtout après l'Indépendance de la Nouvelle-Espagne qui devient le Mexique en 1821, que les échanges entre les deux pays se multiplient. Non pas tant sur le plan politique ce qui ne crée que des relations d'Etat à Etat souvent artificielles, intéressées et capricieuses. A ce sujet, du reste, n'existe que la triste intervention française (1853-1866) répondant au rêve insensé de Napoléon III d'étendre son influence en Amérique Latine en faisant de l'Archiduc Maximilien de Habsbourg l' Empereur du Mexique. En réalité, le rapprochement entre les deux pays est né de l'entente entre individus ou groupes d'individus à titre personnel ou à titre professionnel et ce aussi bien sur le plan d'entente cordiale que sur celui d'intérêts littéraires, artistiques, historiques, scientifiques et sportifs, ...entre autres.
Notre vision
Les relations culturelles entre la France et le Mexique sont anciennes et diverses. Au niveau universitaire, dès les années 30, les boursiers mexicains étaient nombreux en France et les échanges académiques fréquents. Puis des accords entre les deux pays ont permis l'établissement d'écoles françaises, ainsi que l'ouverture de lycées franco-mexicains, d'abord à Mexico, plus tard à Guadalajara, facilitant de cette manière une meilleure approche des deux cultures dès la première instruction. Actuellement, de jeunes universitaires mexicains sont en France, dans des lycées comme lecteurs en espagnol. De jeunes étudiants français pourraient également aller dans des lycées ou des universités mexicaines faire de même. Et à cela, il faudrait ajouter les concerts, les représentations théâtrales, qui sont offerts au public des deux pays dans le cadre d'échanges culturels.
Qui plus est, si nous consultons la revue France-Mexique publiée par l'Ambassade de France au Mexique, nous serons étonnés par la multiplicité des rapports et par la participation commune des deux pays dans la recherche scientifique, technologique et dans les entreprises commerciales et industrielles: le métro, les communications, les médias, les laboratoires, le tourisme...Là encore les liens se resserrent.


A la même époque abandonnant leur vallée alpine isolée, des Barcelonnette entreprenants tentent l'expérience mexicaine et partent à la recherche de meilleures conditions de vie dans ce pays lointain en forme de corne d'abondance. Courageux et endurants, ils y sont parvenus et ont créé entre les deux pays un courant de relations commerciales et industrielles dont l'importance est reconnue et appréciée de tous: fondation de grands magasins, création de l'industrie textile au Mexique.
De nos jours, les descendants de ces Barcelonnette sont nombreux et, dans leur majorité, assimilés au peuple mexicain. Toutefois ils n'ont pas été les seuls français à gagner le Mexique. Allez flâner dans I'état de Veracruz. Quel ne sera pas votre étonnement, en arrivant dans la petite ville de San Rafael, de vous trouver en face de toitures identiques à celle de l'Hôtel de Vogüé à Dijon ou à celle de l'Hôtel Dieu à Beaune! Cette fois, ce sont des bourguignons qui se sont laissés séduire par le sortilège mexicain et ont pris racine dans cette terre malgré un climat tropical peu favorable. Grâce à la culture du vanillier, plante originaire de cette région, ils élevèrent leur niveau de vie. Désormais leurs petits-enfants se consacrent à l'exploitation des agrumes et à l'élevage.

"Le Mexique est une terre de rêves", a écrit J.M.G. Le CLÉZIO. "Rêve d'une terre nouvelle où tout est possible; où tout est à la fois très ancien et très nouveau". C'est ce rêve qui a, sans doute, attiré le fondateur du Surréalisme André BRETON, Antonin ARTAUD et J.M.G. Le CLÉZIO lui même. Est-ce ce même rêve que les lecteurs français cherchent chez les écrivains mexicains? Arrêtons-nous aux contemporains: Octavio PAZ, Carlos FUENTES entre autres. Parmi leurs œuvres traduites en français, "Le Labyrinthe de la solitude" de PAZ, "La Région la plus transparente" de FUENTES ont eu beaucoup d'échos. De même "L'Aigle et le serpent" de L.GUZMAN et les récits de J. RULFO.
C'est donc depuis des générations que des affinités profondes unissent mexicains et français malgré des tempéraments très différents. En fait, ils sont les uns pour les autres tout à la fois des sources inépuisables d'étonnement , de dépaysement et en même temps d'intelligences; comment expliquer autrement l'intérêt, l'attrait naturel entre deux formes de pensées, deux cultures si diverses sur bien des plans?
L'équipe

Michaël Gallien
Président de l'ACFM.

Yvan Romero
Consule honoraire du Mexique à Barcelonnette. Vice président de l'ACFM.

Nom du membre
Trésorier de l'ACFM.

Nom du membre
Secrétaire de l'ACFM.

Nom du membre
Présentez ici l'équipe de l'entreprise et décrivez ce qui la rend spéciale.

Nom du membre
Présentez ici l'équipe de l'entreprise et décrivez ce qui la rend spéciale.

Dès le début du XlXéme siècle, explorateurs français, historiens, aventuriers parfois pilleurs ont été attirés par cette région du Nouveau Monde, son passé, sa magie, ses richesses et le pouvoir de séduction de ses habitants, sans parler de la nature même du pays. Les récits et ouvrages de ces romantiques audacieux et infatigables ont fasciné des générations de lecteurs. Tel F.de WALDECK, ingénieur, dessinateur et son "Voyage Pittoresque et Archéologique dans la Province du Yucatán", paru en 1838. Récit d'un original qui, à 70 ans, grimpait à l'assaut d'une colline couverte de broussailles pour prouver que, là, se cachait la fameuse pyramide maya du Devin, à UxmaI... il avait raison. Ou, aussi M. de LARENAUDIERE qui a été conquis par cette "ancienne colonie des Espagnes exploitée et languissante sur un sol fertile et sous le plus beau climat de la terre" comme il a écrit dans "Mexique et Guatemala" paru en 1843.

Peinture - Photo - Cinéma
Les peintres français, quelle que soit leur école, n'ont plus de secrets, depuis longtemps, pour certains mexicains privilégiés et maintenant ils attirent des foules de tous âges et tous milieux lors des expositions dans les musées. Il en est de même en France lors des présentations de l'art pré-cortésien. Tout comme Frida KHALO, Diego RIVERA - qui a vécu en France - et SIQUEIROS, ANGUIANO, SORIANO, CUEVAS, TOLEDO sont bien connus des Français qui s'intéressent à la peinture. Les échanges entre artistes des deux pays, lors de rencontres ou de séjours, ont toujours été enrichissants. M.C.HERNANDEZ qui habite actuellement à Paris, K.MILICEVIC, A.MONTAGNE ne pourraient que le confirmer. Il n'est pas difficile d'imaginer l'atmosphère d'une conversation entre le Maître de la photographie au Mexique et dans le monde, Manuel ALVAREZ BRAVO et ses amis, grands photographes français H.CARTIER-BRESSON, J.H.LARTIGUE et E.BOUBAT. Des sensibilités distinctes mais proches dans leur humanisme.
Que dire du cinéma ? Les grand noms de l'époque d'or du "ciné" mexicain, Dolores DEL RIO, Maria FELIX plus parisienne qu'une parisienne, Pedro ARMENDARIZ, sont aussi connus en France que l'ont été au Mexique, à leur époque, ceux de Maurice CHEVALIER, de Gérard PHILIPPE - ne l'oublions pas dans "Les Orgueilleux" tourné au Mexique -, de Brigitte BARDOT et de nos jours ceux de DEPARDIEU, BINOCHE, ADJANI, HUPPERT et MARIELLE. Les longs métrages mexicains "Nazarin", "Zapata", "La Sal de le Tierra", et "Los Olvidados" du célèbre cinéaste hispano-mexicain Luis BUÑUEL, ont longtemps occupé les écrans des salles de cinéma françaises et sans doute, les présente-t-on encore dans les ciné-clubs où se retrouvent les fans du ciné et/ou les nostalgiques de l'âme mexicaine. Au Mexique, dès qu'un titre français apparaît à l'affiche, il attire l'attention. Le spectateur sait que l'ambiance, l'esprit du film peuvent l'offusquer mais, malgré tout, il l'accueille avec intérêt. Il sera peut-être surpris, secoué mais il cherchera à comprendre, acceptera, accrochera et généralement sympathisera. Alors que le festival de Cannes 2000 vient de s'achever, on ne peut s'empêcher de penser à deux figures du cinéma actuel, proches l'une de l'autre et remarquées pendant le festival: J.L.BESSON et A.RIPSTEIN. Tous les deux controversés et en même temps estimés aussi bien en France qu'au Mexique.